L’examen et l’exposé oraux à distance s’apparentent à leurs pendants en face-à-face puisque l’enseignant peut poser des questions à un ou plusieurs apprenants dans le but d’évaluer leurs apprentissages. La principale différence réside dans la nécessité de recourir à des moyens technologiques pour favoriser les échanges entre les parties. Ces moyens peuvent se rapporter à des applications de vidéoconférence (ex. Zoom, Teams) ou à des outils qui permettent l’enregistrement s’il s’agit d’un exposé oral en différé (ex. fonction narration dans PowerPoint, téléphone intelligent).
Ressources pour innover
Dans cet article, l’auteure effectue un retour d’expérience au sujet de la mise en place d’une présentation orale appelée Pecha Kucha (20 diapositives et 20 secondes de présentation par diapositive) évaluée de façon formative et sommative au profit d’apprenants en sciences de l’éducation – déjà enseignants au collégial et à l’université, dans deux groupes. L’auteure explique qu’en dépit des défis technologiques rencontrés par des apprenants notamment lors de la réalisation de la présentation (ex. présentations trop longues, fichiers trop lourds) et de leur incompréhension de la pertinence du format de cette évaluation, l’expérience leur a tout de même permis de démontrer leur créativité et d’apprendre à s’autoévaluer dans un contexte de situation authentique.
Dans cet article, les auteurs témoignent de la mise en place d’un exposé oral enregistré comme alternative à l’exposé oral en présentiel (pandémie oblige). De même, ils rendent compte des commentaires des 22 apprenants d’un cours de master en sciences de l’éducation (UCLouvain, Belgique) qui ont passé cet examen oral. Ces commentaires permettent aux auteurs de porter à l’attention des enseignants intéressés par ce type d’évaluation un ensemble de bénéfices (ex. diminution du stress chez les apprenants, développement de nouvelles compétences relative à l’enseignement à distance) et de mises en garde (ex. niveau inégal des compétences numériques des apprenants, temps de coordination entre les apprenants si l’examen oral enregistré est collaboratif).
Dans ce guide, l’auteur couvre de façon globale les tenants et aboutissants de l’examen oral à distance : Pour qui est-ce? Quel format choisir? Par quelles étapes faut-il passer pour le concevoir? Que faut-il communiquer aux apprenants? Qu’y a-t-il à faire le jour J? Aussi, l’auteur joint en annexe des ressources qui peuvent s’avérer très utiles aux enseignants (ex. une liste de vérification, une liste exhaustive de «Quoi faire» et «Ne pas faire (Do’s and Dont’s), un exemple de grille d’évaluation critériée).
Dans cette fiche synthèse, les auteurs présentent tout d’abord deux formes d’examen oral, soit traditionnel (l’apprenant ne fait que répondre aux questions que lui pose l’enseignant) et innovante (l’apprenant démontre ses apprentissages avant d’être relancé avec des questions de vérification par l’enseignant). Puis, ils exposent les défis que pose une telle évaluation ainsi que ses avantages et inconvénients. Enfin, ils proposent de façon très détaillée une démarche en trois étapes pour mettre en place un examen oral à distance.
Dans cette vidéo, un enseignant qui a choisi de faire passer un examen oral individuel de fin d’année à distance aux 24 étudiants de son groupe fait l’objet d’un reportage. À partir de son bureau vide, il explique non seulement comment il est logistiquement parvenu à s’adapter et aussi comment il doit ajuster sa manière d’évaluer.
Dans cet article, les auteurs témoignent des défis organisationnels et logistiques pour lesquels ils avaient pris soin de se préparer en prévision de la tenue d’un examen oral à distance destiné à une centaine d’apprenants en voie d’obtenir le titre de spécialiste en anesthésiologie (pandémie oblige). Cet examen, qui s’inscrivait dans la suite d’un examen écrit et comportait deux interrogations de 30 minutes, s’est déroulé par l’entremise de Zoom, une application reconnue pour sa facilité d’utilisation et sa fiabilité. Ainsi, la préparation en amont de cet examen oral a, entre autres, consisté en des tests et des formations avec les apprenants et les experts évaluateurs, en la mise sur pied d’un bureau virtuel de soutien technique, et en la création d’un espace sécurisé pour assurer la protection des documents d’examens. Un sondage en ligne mené aux lendemains de cette expérience par les auteurs a permis de constater que ce type d’examen fut très bien perçu et accepté par les apprenants (ex. 98% ont trouvé les conditions de ce type d’examen justes et équitables). À un point tel qu’ils envisagent le considérer de nouveau même hors pandémie.
Dans cet article, les auteurs présentent les bénéfices de l’évaluation des apprentissages par entrevue. Capsules vidéo à l’appui, ils expliquent aux enseignants quelles actions mettre en œuvre – avec bienveillance, avant (ex. explications, prise de rendez-vous), au jour J (ex. réexplications), pendant (ex. enchainement des questions) et après celle-ci (ex. rétroaction et communication de la note). Des conseils utiles pour pallier certains des problèmes pouvant survenir en cours de processus (ex. si l’apprenant ne répond pas aux questions, si ses réponses sont évasives ou incorrectes) sont aussi promulgués.