L’enseignant qui encourage les apprenants à s’autoévaluer contribue aux développements de leurs capacités à s’autoapprécier et à s’autoréguler en fonction des objectifs d’apprentissage ou des critères d’évaluation préalablement présentés, clarifiés et, en termes de compréhension, validés.
En s’autoévaluant, que ce soit par écrit ou oralement, les apprenants deviennent aptent à observer leur progrès personnel ainsi qu’à identifier leurs forces et leurs défis. Ils peuvent dès lors réfléchir sur les stratégies d’apprentissage à conserver, à renouveler, à bonifier ou encore à ajuster en fonction des attentes de l’enseignant et déterminer les efforts qu’ils auront à consentir individuellement ou en groupe pour réussir.
Quant à la coévaluation ou l’évaluation par les pairs, elle consiste à se faire évaluer entre eux les apprenants. Dans ce cadre, le rôle de l’enseignant s’apparente davantage à celui d’un superviseur ou d’un guide qui assure la bonne compréhension des critères d’évaluation par les apprenants et le respect des consignes d’évaluation.
L’évaluation par les pairs renforce l’apprentissage des apprenants, contribue au développement de leur esprit critique et encourage l’adoption d’une approche réflexive vis-à-vis leurs propres productions.
Ressources pour innover
Dans cette section de leur manuel, les auteurs définissent l’autoévaluation du point de vue des apprenants, soit le fait de porter un jugement sur la qualité de ses productions et/ou de son cheminement en fonction des objectifs d’apprentissage visés et des critères d’évaluation communiqués par l’enseignant.
Pour illustrer cette pratique, les auteurs proposent une situation d’apprentissage dans un contexte d’enseignement au secondaire accompagnée d’une grille d’autoévaluation à compléter par les apprenants.
Dans cet article, les auteurs définissent les concepts d’autoévaluation et de coévaluation et proposent aux enseignants ainsi qu’aux apprenants, à titre de futurs enseignants, une grille pratique pour l’évaluation individuelle et par les pairs des habiletés en communication orale.
Dans cet article, l’auteure définit le concept d’autoévaluation, distinct de l’autotest et de l’autocorrection, comme une démarche qualitative et réflexive critique que les apprenants devraient apprendre, à mettre en pratique à des fins de contrôle de leur apprentissage et d’autorégulation.
Pour permettre à l’enseignant de soutenir le développement de l’habileté à s’autoévaluer chez les apprenants, l’auteure propose huit étapes ainsi que plusieurs activités pédagogiques. Elle met aussi en garde les enseignants contre les écueils de l’autoévaluation et tout en leur suggérant des précautions à prendre et des pistes de solutions.
L’auteur présente aussi des avantages et des inconvénients reliés aux outils pouvant soutenir le développement et la mise en pratique de l’autoévaluation chez les apprenants (ex. grille d’évaluation à échelle descriptive, journal de bord, entretien métacognitif, discussion de groupe, portfolio d’apprentissage).
Les 10 formules d’autoévaluation par les apprenants proposées dans ce blogue s’adressent à l’enseignant qui désire pallier de façon créative à son manque de temps pour émettre des rétroactions aux apprenants en recourant, par exemple à des émojis, des jeux de cartes, des selfies, à Instagram ou encore à Tweeter.
Cette plateforme répertorie au profit des enseignants des dizaines de formulaires d’autoévaluation aussi diversifiés qu’inspirants à transposer ou à adapter selon son contexte d’enseignement.
Cet article soulève trois conditions pour assurer une évaluation par les pairs efficace :
1) L’enseignant a le devoir de définir, de clarifier et de veiller au respect des critères d’évaluation que les apprenants utilisent pour s’évaluer entre eux ;
2) Il faut insister sur la qualité des rétroactions qui sont à transmettre aux pairs. Celles-ci doivent aider les apprenants à s’approprier les consignes d’évaluation et à améliorer leurs travaux ;
3) L’enseignant doit être convaincu que ce processus permettra aux apprenants d’acquérir des habitudes d’autoévaluation qui influenceront leurs apprentissages dans leur ensemble.
Le processus d’évaluation par les pairs doit, jusqu’à la validation finale, demeurer entre les mains de l’enseignant. De plus, l’évaluation par les pairs doit être associée à des activités qui s’y prêtent plutôt que d’être appliquée de façon systématique.
Cet article recense la littérature sur l’autoévaluation et l’évaluation par les pairs parmi les apprenants. Les avantages, les défis et les pièges associés à ces pratiques évaluatives sont mis en relief et des stratégies d’implantation en salle de classe sont proposées.
Cet article rend compte de la perception d’apprenants ayant mis en pratique l’évaluation par les pairs pour un travail écrit et de leur habileté à fournir une rétroaction similaire à celle d’un enseignant. L’analyse des résultats démontre que les notes de la seconde version du travail des apprenants se sont significativement améliorées en raison des commentaires reçus par leurs pairs. L’article souligne l’importance de soigner la mise en place d’une activité d’évaluation par les pairs. L’enseignant doit notamment chercher à promouvoir un climat de confiance mutuelle, impliquer plus d’un pair-évaluateur par travail à évaluer, encourager l’énonciation de commentaires directifs et non directifs tous destinés à contribuer à l’amélioration de la version finale du travail évalué.